Pour les vacances, j’ai été chaleureusement accueillie à Bujumbura dans une famille de la Communauté Emmanuel.
Voilà quelques vues de la route à travers le pays aux mille collines (voyage qui durent 2h30).
villages
chargement d’un vélo
commerçants…
la route en travaux qui est réparée maintenant… ouf !
arrivée sur Bujumbura
vue du lac
lac et la ville
Denis et Jeanine ont connu les débuts de la communauté dans ce pays et m’ont partagé leur témoignage. Ils ont 5 grands garçons. J’en ai vu 4 présents, tous sont majeurs sauf le cadet.
Le matin, j’allais avec Jeanine à la messe de 6h, au Mont Sion, tout près de la maison.
messes de la dernière semaine de l’Avent
Vue du sanctuaire
Puis je prenais mon petit déjeuner avec elle
Et je retournais pour prier avant que mon programme ne commence.
chapelle d’adoration
Le soir, je rentrais diner avec la famille et je participais à la prière du soir familiale dans une petite chapelle de la maison (porte au fond de la photo)
Le soir de mon arrivée, nous sommes allés avec Edouard, responsable de la Communauté au Burundi, pour visiter les consacrées et finaliser le programme de mes quatre jours de vacances. Bélyse, une de nos sœurs accueillait aussi son frère, musicien, et la soirée a été très sympathique.
Le lendemain, c’est Boniface, un jeune frère de Communauté qui a été mon guide pour une grande balade, dans les collines au-dessus de la ville à Kiriri. C’était modulable en une heure, deux heures ou plus. J’ai choisi plus et nous avons marché 5 heures. J’étais ravie de grimper, de braver la pluie qui nous a surpris pendant une petite partie de la montée et la vue de là-haut était splendide ! Nous y étions avant le coucher du soleil !
Arrivée de la pluie
Notre abri quand la pluie était bien forte (vent de face)
Nous sommes repartis même s’il pleuvait encore (poncho et Kway étaient de sortie)
Haricots géants
Sur la route : une poule et ses poussins
le lac en montant
en redescendant : les enfants qui montent portant l’eau sur leur tête
En passant, nous avons visité les Jésuites dont la propriété surplombe le lac et la ville. Leur petite chapelle a accueilli les premières rencontres communautaires de nos frères.
Le lendemain, nous avons pris le bus pour aller à la plage !
bus pas encore plein…
Olivier, frère consacré et Didier ont été mes compagnons du jour. Nous avons marché dans le sable chaud. J’ai voulu marcher pieds nus comme en France mais j’ai vite remis mes chaussures car c’était bouillant !
on voit la ville qui s’étale le long du lac au fond
embarcation pour touristes…(je n’ai pas voulu tenter…)
Les pieds dans l’eau à quelques jours de Noël !!!
Au loin, on voit des enfants et des adultes qui jouent tout habillés dans l’eau (ce sont les vacances)
On voit au loin la rade qui est une réserves naturelles (crocodiles et hippopotames…)
Au bord de l’eau, c’était plus agréable ! Nous avons ensuite pris un jus sous le toit de chaume (les mêmes qu’en Bretagne !) et partagé nos témoignages de rencontre de Jésus.
Le lendemain, c’est Yvonne-Joy, la femme d’Edouard et leurs enfants qui sont venus me chercher pour aller passer la journée près du musée vivant, à la découverte des artisanats du pays et surtout, nous avons fait de la balançoire ! Les enfants étaient aux anges (surtout Ange, l’aînée ;)), nous avons beaucoup ri !
Guenaëlle et Josué
Ange et Caleb
Josué et Ange
Bakhita Josué Ange Guénaëlle Maman (Yvonne Joy) et Caleb
Le dernier jour, j’ai pris seule le bus (1er exploit) pour rejoindre Bélyse qui m’a emmenée à 50km de là, à Cibitoke (pays des bananes), sur un petit lopin de terre qu’elle exploite. Il y a des arbres fruitiers de plantés (c’est la région avec les palmiers à huile) mais en attendant qu’ils grandissent, elle plante du manioc, du maïs et du soja.
cette fois, le bus est plein
arrivée dans sa campagne !
une maison voisine avec un beau manguier
arrivée dans sa parcelle (celle de la communauté)
les femmes au travail (la cabane, c’est les toilettes… un trou, comme aux scouts)
parcelle avec au fond les palmier d’huile de palme
dans ses champs de maïs soja et manioc
Elle a deux jeunes taureaux et une génisse.
la fumée est pour éloigner les mouches
distribution d’herbe à la machette
les enfants du gardien
sur les route les gens travaillent et transportent tout sur la tête
Un peu plus loin, à 200 m, c’est le terrain de sa famille sur lequel elle a construit un enclos pour y mettre un élevage de lapins.
vue de la parcelle de Bélyse
son élevage de lapins
A côté de sa parcelle, un élevage de chèvres…(au pied de l’arbre)
cochons bicolores des voisins
J’étais contente de découvrir la vraie campagne et comment fonctionne les cultures là-bas. Je n’ai rien compris aux négociations de Bélyse avec son gardien et la dame responsable de la culture mais j’étais au théâtre tellement, c’est expressif ! Elle m’a expliqué qu’elle avait négocié pour faire une expérience d’engrais naturel avec le pipi de lapin pour arroser le soja sur une partie de la parcelle !
la route pour repartir est en haut de la colline au fond de la photo
culture de choux
J’ai pu caresser les animaux et respirer l’air pur de la campagne, surtout pour le retour car nous avons marché un bout de chemin sur la route par manque de transport libre (tous les bus étaient pleins à craquer et nous étions deux !). J’ai eu tout le loisir de photographier les champs de maïs, les travailleurs au retour des champs, les rizières et leurs aigrettes sur le chemin…
pépinière de riz
Les personnes au travail dans les rizières
A l’heure du retour des champs
Le lendemain matin, je suis rentrée seule (deuxième exploit !) en transport en commun jusqu’à Gitega, bien contente de ces vacances et bien heureuse de rentrer à la maison.
Il s’agissait de préparer l’arrivée de nos sœurs qui venaient le lendemain soir de Bujumbura et de Musongati pour fêter Noël ensemble !
Ce sera l’article suivant…
JOYEUX NOEL ! et maintenant BELLE ET SAINTE ANNEE 2023 !!!