Terre de Promesse est un chantier d’insertion par le maraîchage pour les personnes éloignées de l’emploi.
Ancré dans une réalité rurale, il s’inscrit dans une démarche de conversion écologique.

En trois ans d’existence, le chantier d’insertion Terre de Promesse s’est développé. Aujourd’hui, 12 salariés en insertion y travaillent, sur 2,5 hectares, toute l’année. Grâce à leur travail, c’est près de 70 paniers de légumes et d’œufs qui sont distribués chaque semaine en Touraine. Mais c’est aussi une présence sur les marchés de la région et dans tous les Biocoop à 150 km de la ferme.

Il est d’usage de dire qu’un maraîchage est considéré comme viable lorsque 10 % de sa surface est couverte. Aujourd’hui, seuls 4 % de notre production sont sous serre. Cela met en péril une très grosse partie de nos cultures lors des aléas climatiques et réduit notre capacité de production. Nous souhaitons donc doubler notre surface de culture sous serre. Cela nous permettra également d’augmenter notre capacité de production en gagnant 3 à 4 mois de production par an.
Nous avons aussi la volonté d’installer une chambre à température régulée afin de favoriser la conservation et la transformation de nos beaux légumes. Les tomates récoltées tout au long de l’été pourront être conservés dans le but d’être transformées.  Quant aux pommes de terre, nous pourrons les conserver tout l’hiver.  Cela nous permettra de distribuer nos légumes tout au long de l’année.

Ces investissements sont nécessaires pour permettre au chantier Terre de Promesse de continuer son développement, mais aussi pour assurer sa pérennité. Nous souhaitons pouvoir continuer à aider ces personnes qui cherchent à se réinsérer dans le monde professionnel, et plus largement dans une vie sociale.

Avant de vous expliquer ce qu’une serre et une chambre à température régulée peuvent changer pour nous, nous avons souhaité laisser la parole à Caroline et Kelly, toutes les deux passées par Terre de Promesse.

« Aujourd‘hui, je suis salariée de Terre de Promesse, mais mon histoire a commencé il y a 2 ans. Je venais d’arriver en Touraine, sans ressource ni projet. J’étais perdue, je ne savais comment sortir de mon isolement, de ma peur de l’inconnue. Souhaitant vivement me reconstruire, il m’a été proposé d’intégrer ce chantier d’insertion. Grâce à une équipe d’encadrants à l’écoute et bienveillants, grâce à l’accompagnement psychologique et au superbe site sur lequel je travaille, j’ai pu découvrir en moi ce réel besoin de m’investir et d’apporter ma pierre à l’édifice.  Maintenant que les portes me sont ouvertes, l’enjeu est désormais de définir mon projet professionnel. »

Comme Caroline, plusieurs personnes avant elle sont passées par Terre de Promesse et ont pu se reconstruire, afin de démarrer une activité professionnelle stable.

Rencontre avec Kelly, ancienne employée du chantier d’insertion, qui travaille aujourd’hui pour les Amis de Chezelles et de Marigny.

«  Que vous a apporté le chantier d’insertion Terre de Promesse ?

Le fait d’être salarié dans ce chantier d’insertion m’a aidé à reprendre confiance en moi, envers les autres, et à découvrir que j’avais des capacités et des compétences. J’ai pris conscience que j’étais capable de faire de belles choses professionnellement. Le travail en équipe, la convivialité et la connexion avec la nature m’ont permis de prendre un nouveau départ.

Grâce à Terre de Promesse, j’ai pu retrouver un emploi en CDI en tant qu’agent de service au sein des maisons d’accueil de Chezelles et Marigny et j’en suis très heureuse. Sur le chantier, j’ai appris à développer le dialogue avec les autres, à m’ouvrir, à retrouver une vie sociale. J’ai pu découvrir le maraîchage sous toutes ses facettes, de la production à la vente. J’ai appris à promouvoir nos bons produits sur les marchés.

Racontez-nous votre quotidien sur le chantier.

En fonction des saisons, le travail est variable. En d’hiver, nous commençons à 9 h pour finir à 16 h et nous avons plutôt des activités d’entretien et de préparation de la saison maraîchère. À partir du mois de janvier, nous sommes dans les semis. Les premières récoltes arrivent en mai. Nous commençons alors à travailler dès 7 h, afin de ne pas trop souffrir de la chaleur sous la serre. 

Qu’est-ce que Terre de Promesse a mis en place pour vous aider dans votre réinsertion ?

J’ai pu réaliser des étapes et des mises en situation qui m’ont permis de trouver un travail. L’équipe d’encadrement a toujours eu une écoute, une attention pour les salariés en insertion qui permettait de trouver la paix et des solutions à nos problèmes. »

Aidez-nous à financer notre serre sur https://don.terredepromesse.fr/cf-2024

La chambre à température régulée

Au mois d’avril, nous avons planté des pommes de terre sur 5000 m² de terrain. Grâce à cela, nous comptons récolter entre le mois d’août et le mois d’octobre plus de 5 tonnes de pommes de terre.

Ces 5 tonnes, nous souhaitons pouvoir les vendre tout au long de l’hiver à nos clients, désireux de pouvoir profiter de nos produits toute l’année. Pour conserver ces pommes de terre jusqu’au mois d’avril, nous devons installer une chambre à température régulée. En effet, il est important de pouvoir conserver les tubercules à une température comprise entre 8°C et 12 °C afin d’éviter qu’ils ne germent. Il en est de même pour nos courges que nous récoltons à l’automne.

L’été, lorsque le soleil tape fort, nous pouvons récolter jusqu’à 300 kg de tomates par semaine. Nous en vendons 250 kg dans la semaine, et en stockons 50 kg pour les transformer. Cependant, nous ne pouvons les conserver que 4  à 5 jours à température ambiante. Pour éviter le gâchis et pouvoir distribuer nos tomates sur une plus longue période, nous avons choisi de les transformer, en soupes ou ratatouilles par exemple. Pour cela, nous devons fournir au transformateur au minimum 150 kg de tomates à la fois, ce qui correspond à 3 semaines de récolte. L’installation d’une chambre de stockage à température régulée nous permettra donc de conserver nos légumes plus longtemps l’été et de favoriser leur transformation et un écoulement de nos stocks sur un plus long terme.

Mais cela a un coût : le bâtiment qui accueillera la chambre de stockage a été entièrement rénové par nos salariés en insertion. Il ne reste que la charpente de 60 m² à refaire. Les devis en notre possession s’élèvent à 14 000 €. À cela s’ajoute le coût de la chambre à température régulée qui nous coutera 27 000 €.

Nous avons donc besoin de vous pour nous aider à financer ce projet qui est vital pour le chantier d’insertion. Afin d’être viable, nous devons pouvoir écouler nos stocks sur plusieurs mois, et cela ne peut se faire sans l’installation de cette chambre.

Aidez-nous à financer notre chambre à température régulée sur https://don.terredepromesse.fr/cf-2024

Un don pour soutenir la mission Terre de Promesse donne lieu à une déduction fiscale de 66 % de l’Impôt sur le Revenu (IR) ou de 75 % au titre de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI).